Si, dans le cadre de l’entreprise, la première impression est fondamentale, entretenir la relation avec ses partenaires l’est tout autant. Pour y parvenir, l’essentiel est d’affirmer sans cesse son professionnalisme, sans en faire un étalage malvenu, en prêtant une attention de tous les instants aux petits détails.
L’un des plus insidieux est certainement l’usage des supports de communication. Combien de cartes de visite gâchées par un choix de couleurs douteux, de flyers dont les polices d’écritures sont illisibles ou d’impressions grand format qui ressortent salement pixellisés ? Aux yeux d’un client ou d’un partenaire commercial, ces impairs relèvent autant de la faute de goût que de l’amateurisme.
Quels supports de communication ?
Pour s’épargner de telles critiques et avanies, il importe d’abord d’identifier clairement quels supports de communication on veut utiliser. Un kakemono est souvent magnifique, mais un système roll-up ne ferait-il pas aussi bien l’affaire ? De la même façon, un chevalet discret, judicieusement installé, ne sera-t-il pas d’un meilleur effet qu’un panneau magnétique posé sur le réfrigérateur ?
Dans le cas de matériel publicitaire imprimé, deux éléments doivent entrer en compte : l’encombrement et la qualité. Il est en effet facile de saturer l’espace dont on dispose avec des supports promotionnels ; malheureusement, en agissant de la sorte, on brouille le message — ce qui n’est pas le but. Pour être perçu comme un professionnel, il importe donc d’attribuer à chaque chose sa fonction, sa juste place et son moment d’apparition, comme le ferait un magicien lors d’un tour délicat devant son public. Il s’agit de mise en scène, ni plus ni moins.
La notion de charte graphique, clef du visuel
La qualité du matériel promotionnel à disposition influence enfin la crédibilité du professionnel qui s’en sert. Rien ne remplace un bon visuel (et la HD) pour définir l’identité d’une marque, tous les publicitaires s’accordent là-dessus.
Cette identité doit être cohérente, et être employée sur l’ensemble des supports de communication. Il devient alors primordial de formuler une « charte graphique », qui détermine les éléments visuels que l’on désire associer à son activité. La charte graphique doit à minima décrire un code couleur complet, inclure le logo de la compagnie (en format vectoriel pour l’imprimer en toutes tailles) et lister les polices d’écriture, ainsi que leur usage.
Une fois doté d’une charte graphique claire et précise, il est dès lors aisé de concevoir un matériel publicitaire qui nous corresponde, et, surtout, en mesure de créer chez son interlocuteur un sentiment favorable de professionnalisme.