Le porte-monnaie électronique : Histoire, début ...

Le porte-monnaie électronique : Histoire, début …

Le porte-monnaie électronique : Histoire, début ...
Le porte-monnaie électronique : Histoire, début …

Carte à puce permettant le règlement des petites sommes non assuré par les cartes bancaires.

Le porte-monnaie électronique, qui a remplacé partiellement les pièces et les billets, a facilité également la conversion franc-euro, lors du passage à ce dernier en 2002.

Son format est identique à celui des cartes bancaires. Le principe consiste à charger (créditer) un certain montant d’argent dans la puce électronique — via un distributeur ou la machine d’un commerçant —, puis de régler (débiter) les petits achats (pain, journal, parking,…) à l’aide de cette carte. Elle peut être protégée ou non par un code secret.

Trois projets concurrents de porte-monnaie électronique (PME) étaient (premier semestre 2000) l’objet de tests en France :

Mondex, expérience menée à Strasbourg. Son principe est de marier sur une même carte à puce une carte de crédit et un porte monnaie électronique. Cette carte peut également servir à des applications non bancaires telles que des systèmes d’abonnement, de téléphonie ou de fidélisation chez les commerçants. Les distributeurs de billets de Strasbourg sont équipés pour créditer ce PME.

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Monéo, qui est un porte monnaie électronique mis en œuvre par sept banques françaises regroupées sous le sigle SEME (Société européenne de monnaie électronique). Les premiers tests de cette carte ont été effectués dans la ville de Tours. Plus de 35 000 cartes ont été distribuées par les banquiers, et 1 100 lecteurs installés chez les commerçants.

Trois types de cartes sont utilisés : carte mixte (crédit + PME), carte PME seule, reliée à un compte bancaire, et carte destinée aux enfants et personnes n’ayant pas de compte bancaire. Elles sont rechargeables auprès des banques et des commerçants (maximum 600 F).

Ce nouveau moyen de paiement a été étendu aux automates (parkings, distributeurs de boissons,…). Après six mois de tests, le bilan est concluant et l’expérience se poursuit. La ville de Montpellier a l’intention de tenter la même opération ainsi que dix autres villes.

Le but final de ces tests est de généraliser ce système aux 35 millions de clients du groupement SEME et d’être prêt lors de l’avènement de l’euro en 2002.

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Modéus, expérience menée par 4 banques, la SNCF et la RATP. La carte à puce mise en œuvre a deux fonctions :

1. faire office de titre électronique de transport avec une lecture sans contact;

2. une fonction de PME, pour pouvoir régler les petites dépenses chez les commerçants à proximité des gares et des stations.

La phase de tests est déjà bien avancée et les 400 000 abonnés de la carte intégrale de la RATP seront les premiers à bénéficier de ce système avant la fin 2001. Les 4 millions d’utilisateurs des transports parisiens pourront l’utiliser dans une deuxième phase de mise en route. Il est prévu que le PME Modéus permette de passer en douceur du franc à l’euro grâce à son système de conversion monétaire.

De nombreuses cartes à puce assimilables à des PME sont par ailleurs déjà en circulation; elles permettent par exemple le paiement d’un stationnement de voiture, ou le règlement d’un repas dans une cantine. Enfin, après l’expérience de Tours, dix villes se sont associées pour créer la carte monétique Euroville et promouvoir une solution unique. On peut penser que toutes les initiatives actuellement testées permettront de bien cerner les problèmes à résoudre pour la mise en place de ce nouveau moyen de paiement et faciliteront le passage du franc à l’euro en 2002 pour le règlement des petites sommes.

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