Nostalgie, retour aux sources des systèmes d’exploitation

OS X 10.8 et Windows 8, des années 1980 à nos jours une fulgurante évolution mais qu’avons vraiment gagné dans cette course ?

En fait c’est quoi un Os?

C’est assez similaire à l’ensemble du tableau de bord d’une voiture et des commandes nécessaires, au conducteur, pour utiliser son véhicule dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

Un peu d’histoire

Au passage un coup de chapeau à K. Thompson qui en 1969 a créé un système d’exploitation multi-utilisateurs, le célèbre Unix, qui reste la base de référence pour les Os modernes et aboutis.

 

Chez Microsoft:

En 1975, Gates et Allen créent Microsoft dont le but est de placer un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison.

En 1980, ils engagent Steve Ballmer et développent un système d’exploitation « MS-DOS (1) », IBM s’associe avec la »start-up », un IBM PC, MS-DOS sort en 1981, le grand public découvre un tout nouveau langage. Encoder « c: » et autres commandes énigmatiques fait bientôt partie du quotidien, MS-DOS est efficace mais se révèle difficile à assimiler par les non initiés.

1982, sortie de Windows 1.0, une fantastique évolution vers l’environnement graphique et plus convivial.

Windows NT sort en 1993 un changement fondamental dans la manière d’ aborder les exigences du système informatique sur le plan professionnel.

Chez Apple:

1976, S. Wozniak, invente l’Apple I , avec S. Jobs ils fondent Apple Computer, en 1977 l’Apple II devient le premier succès de la société, il tourne sous Apple DOS.

Les Os, graphiques suivent assez rapidement :

1977 – LisaDesk (2)

1984 – Mac Os 1.0 – 1.1 – 1.2 – 1.3

1990 – les 6.0.5 – 6.0.6 – 6.0.7 – 6.0.8

1997, retour de S. Jobs il présente le projet Mac Os X.

1999 – les 8.6 – 8.7 – 9.0

2001 – Mac OS X 10.1 Puma

2007 – Mac OS X 10.5 Leopard

2009 – Mac OS X 10.6 Snow Leopard

On est proche de la perfection, tout le monde connait la suite …

Petite précision: l’invention de la souris est attribuée à D. Engelbart de l’université de Stanford, en 1968, avec un look de patin à roulettes que Xerox et Apple vont faire évoluer avant que Jobs la lance sur le marché avec Lisa et le succès qu’on lui connaît.

L’univers impitoyable des Os

L’évolution suit celle du matériel, processeurs, unités de stockage, nouveautés dans la connectique et les périphériques, au fil des versions on voit naitre des des outils natifs et des interfaces plus conviviales pour simplifier la communication et l’interaction de l’homme avec la machine.

Les nostalgiques se souviennent du Shell, de la console et ses lignes de commandes.

Celle pour afficher les paramètres de la mémoire vive « mem », le « dir », et ses options pour la structure du disque dur, les « fdisk », « chkdsk »… à découvrir

Les vues du dossier « photos » montrent combien les choses étaient loin d’être ludiques avec des commandes, pas toujours évidentes à mémoriser, et les interfaces très éloignées de ce que nous utilisons de nos jours.

Néanmoins des dinosaures, sans citer de nom, continuent par habitude à vérifier la configuration réseau avec « ipconfig/all », et à encoder dans le Terminal d’OS X.

A partir de Windows les informations deviennent plus accessibles, en clair, via le panneau de configuration et autres menus, sous Mac Os 6 et suivants on a pu interroger un utilitaire intégré et consulter « A propos de ce Mac » du menu Pomme.

Rappelons qu’un Os est avant tout un environnement de base pour travailler, communiquer, s’informer grâce à des logiciels spécialisés, qui peuvent être intégrés ou installés par l’utilisateur en fonction de ses besoins.

Sans regretter le coté spartiate du passé constatons que les derniers nés sont devenus des « usines à gaz » de la complexité quand il s’agit de gérer les innombrables préférences et la pléthore « d’outils », dont beaucoup sont rarement utiles à l’utilisateur « lambda ».

Au delà du « panneau de configuration » et des « préférences système » utiles pour personnaliser l’interface de l’utilisateur ce dernier va passer la majeure partie de son « temps machine » à surfer, échanger du courrier, écrire en écoutant de la musique, ranger et corriger la luminosité des photos de vacances, etc.

Maîtriser Windows 8 ou Mountain Lion, reste du domaine des « initiés », qui doivent être peu nombreux en dehors des informaticiens professionnels.

C’est la rançon d’une évolution, dont Apple est en partie responsable, et qui pousse les développeurs à élaborer, par exemple, un Os unique pour l’iMac, le MacBook, la tablette et le Smartphone, hélas il ne fonctionne que sur du matériel de dernière génération.

Les derniers du cru nous imposent des trucs et des bidules, parfaits pour la tablette mais rarement inutiles sur une bécane classique.

« L’inventeur du Solex l’a équipé d’un pédalier, utile en cote un peu raide ou panne d’essence … personne n’a jamais eu l’idée saugrenue de mettre des pédales sur une Kawa 500cc ».

Considérons les critères liés au matériel et aux besoins individuels pour dire qu’il appartient à chacun d’opter pour l’Os qui lui donnera le maximum de satisfaction pour un minimum d’investissement intellectuel, en prêtant malgré tout attention aux incompatibilités liées au matériel, principalement le processeur.

Un bon conducteur n’est pas nécessairement un expert en moteurs thermiques.

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